Lorsque vous contemplez ses dimensions colossales, vous ne pouvez qu'être impressionné par l'audace des hommes qui ont osé dompter le Nil, ce fleuve qui a donné naissance à l'une des plus grandes civilisations de l'humanité.
Vous découvrirez non seulement ce monument d'ingénierie extraordinaire, mais aussi les temples majestueux, les tombeaux des pharaons et les trésors inestimables de Toutankhamon. C'est le voyage parfait pour comprendre comment l'Égypte a su allier son patrimoine millénaire à sa vision moderne du développement.
#1. Pourquoi le barrage Assouan a-t-il été construit ?
L'histoire du barrage Assouan commence bien avant sa construction dans les années 1960. Pour comprendre sa nécessité, il faut remonter aux cycles immémorables du Nil. Chaque année, le fleuve connaissait des crues imprévisibles qui pouvaient être aussi bénéfiques que dévastatrices. Pendant des millénaires, les Égyptiens ont vécu au rythme de ces inondations, attendant anxieusement que les eaux montent pour fertiliser leurs terres.
Au début du XXe siècle, un premier barrage fut construit à Assouan entre 1899 et 1902. Mais avec la croissance démographique rapide de l'Égypte et l'expansion de l'agriculture, ce premier ouvrage est rapidement devenu insuffisant. Le pays avait besoin d'une solution plus ambitieuse pour garantir son approvisionnement en eau tout au long de l'année, contrôler les crues dévastatrices et produire de l'électricité pour alimenter son développement industriel.
C'est le président Gamal Abdel Nasser qui a lancé le projet pharaonique du Haut Barrage dans les années 1950. Son rêve était simple mais audacieux : donner à l'Égypte la sécurité alimentaire et énergétique dont elle avait besoin pour prospérer. Le contexte géopolitique de la Guerre froide a joué un rôle crucial dans sa réalisation. Après le refus des États-Unis et de la Grande-Bretagne de financer le projet, c'est l'Union soviétique qui est venue à la rescousse, voyant dans ce barrage une opportunité d'étendre son influence au Moyen-Orient.
La construction a débuté en 1960 et s'est achevée en 1970, mobilisant plus de 30 000 ouvriers égyptiens et des centaines d'ingénieurs soviétiques. Le projet a représenté un défi technique colossal pour l'époque, nécessitant des innovations constantes et une détermination sans faille face aux obstacles naturels et logistiques.
La transformation apportée par le barrage Assouan à l'Égypte moderne est difficilement surestimable. Dès sa mise en service, le barrage a permis de réguler le débit du Nil avec une précision jamais atteinte auparavant. Les crues dévastatrices qui pouvaient détruire des villages entiers et ruiner les récoltes sont devenues un souvenir du passé. À l'inverse, les années de sécheresse ne signifiaient plus automatiquement la famine, puisque le lac Nasser, créé par le barrage, stockait suffisamment d'eau pour irriguer les terres pendant plusieurs années.
L'agriculture égyptienne a connu une véritable révolution. Les paysans pouvaient désormais planifier leurs cultures sur plusieurs saisons par an au lieu de dépendre d'une seule récolte annuelle liée aux crues. Des milliers d'hectares de terres désertiques ont été transformés en champs fertiles grâce à l'irrigation contrôlée. La production agricole a augmenté de manière spectaculaire, permettant à l'Égypte de nourrir sa population croissante et même d'exporter certains produits.
Sur le plan énergétique, l'impact a été tout aussi impressionnant. Les douze turbines du barrage génèrent environ 2 100 mégawatts d'électricité, fournissant autrefois près de la moitié des besoins électriques du pays. Cette énergie propre et renouvelable a permis l'électrification de villages reculés et a alimenté l'industrialisation de l'Égypte moderne. Les usines, les écoles, les hôpitaux et les foyers à travers tout le pays ont bénéficié de cette source d'énergie stable et abordable.
Le barrage Assouan a également créé le lac Nasser, l'un des plus grands lacs artificiels du monde, qui s'étend sur plus de 550 kilomètres. Ce vaste réservoir est devenu une ressource stratégique pour l'Égypte, garantissant la sécurité hydrique du pays pour les décennies à venir. Le lac a également ouvert de nouvelles opportunités pour la pêche et le tourisme, ajoutant des dimensions économiques inattendues au projet.
Quand on parle du barrage Assouan, les chiffres donnent le vertige et illustrent l'ampleur de cette réalisation monumentale. Le barrage s'élève à 111 mètres de hauteur, soit l'équivalent d'un immeuble de 35 étages. Sa longueur atteint 3 830 mètres, formant une barrière massive qui retient les eaux tumultueuses du Nil. À sa base, le barrage mesure 980 mètres de largeur, s'amincissant progressivement jusqu'à 40 mètres au sommet.
La construction de cette structure titanesque a nécessité l'utilisation d'environ 43 millions de mètres cubes de matériaux, principalement du sable, de l'argile et de la roche. Pour vous donner une idée de cette quantité, cela représente dix-sept fois le volume de la Grande Pyramide de Khéops ! Le poids total du barrage est estimé à plus de 42 millions de tonnes, une masse tellement imposante qu'elle a même été détectée par les instruments sismiques sensibles de la région.
Le lac Nasser, créé par le barrage, est tout aussi impressionnant par ses dimensions. Il s'étend sur une superficie de 5 250 kilomètres carrés, soit plus que l'ensemble du territoire du Luxembourg. Sa capacité de stockage atteint 162 milliards de mètres cubes d'eau, dont 90 milliards sont considérés comme « utiles » pour l'irrigation et la consommation. Le lac traverse la frontière entre l'Égypte et le Soudan, où il prend le nom de lac Nubia.
La centrale hydroélectrique intégrée au barrage comprend douze générateurs géants, chacun d'une capacité de 175 mégawatts. Les turbines tournent continuellement, transformant la force de l'eau en électricité qui alimente les villes égyptiennes depuis des décennies. Le débit d'eau contrôlé par le barrage peut atteindre 11 000 mètres cubes par seconde, un volume difficile à imaginer mais suffisant pour remplir une piscine olympique en moins d'une seconde.
La route qui traverse le sommet du barrage permet aux visiteurs de traverser d'une rive à l'autre du Nil tout en admirant la vue spectaculaire sur le lac Nasser d'un côté et la vallée du Nil de l'autre. Cette perspective unique offre une compréhension viscérale de l'échelle de cette construction et de son impact sur le paysage.
L'un des chapitres les plus fascinants de l'histoire du barrage Assouan concerne le sauvetage des temples de Nubie, une opération qui reste l'une des plus grandes entreprises archéologiques de tous les temps. Lorsque les plans du barrage ont été finalisés, il est devenu évident que la création du lac Nasser allait submerger des dizaines de sites archéologiques inestimables, témoins de millénaires de civilisation nubienne et égyptienne.
Le plus célèbre de ces sites est sans conteste le temple d'Abou Simbel, chef-d'œuvre du pharaon Ramsès II. Taillé directement dans la roche de la montagne au XIIIe siècle avant notre ère, ce temple monumental avec ses quatre colosses de 20 mètres de haut était destiné à disparaître sous les eaux. Face à cette perspective catastrophique, l'UNESCO a lancé en 1960 une campagne internationale sans précédent pour sauver ces trésors.
L'opération de sauvetage d'Abou Simbel demeure l'une des prouesses techniques les plus remarquables du XXe siècle. Entre 1964 et 1968, le temple entier a été découpé en 1 036 blocs pesant chacun entre 7 et 30 tonnes. Ces blocs ont été soigneusement numérotés, démontés, puis remontés 65 mètres plus haut et 200 mètres en arrière par rapport à leur emplacement d'origine. L'opération a coûté environ 40 millions de dollars de l'époque et a mobilisé des experts de plus de cinquante pays.
Mais Abou Simbel n'était pas le seul site menacé. Le temple de Philae, dédié à la déesse Isis, a également été déplacé pierre par pierre vers l'île d'Aguilkia. Les temples de Kalabsha, Beit el-Wali et Kertassi ont subi le même sort. Au total, vingt-deux monuments ont été sauvés et relocalisés, tandis que des équipes archéologiques ont mené des fouilles intensives pour documenter et sauver ce qui pouvait l'être avant l'inondation.
Cette campagne internationale a établi un précédent important pour la protection du patrimoine mondial. Elle a démontré que les nations pouvaient collaborer au-delà des frontières politiques pour préserver l'héritage culturel de l'humanité. L'opération a également conduit à la création du concept de « patrimoine mondial » et à l'établissement de conventions internationales pour protéger les sites culturels et naturels exceptionnels.
Ironiquement, le déplacement des temples a permis de mieux les préserver. Dans leurs nouveaux emplacements, ils sont protégés des crues et bénéficient d'une surveillance constante. Aujourd'hui, des millions de visiteurs peuvent admirer ces merveilles architecturales qui, sans cette intervention héroïque, auraient été perdues à jamais sous les eaux du lac Nasser.
Visiter le barrage Assouan est une expérience incontournable pour tout voyageur qui explore la Haute-Égypte. Le barrage se trouve à environ 13 kilomètres au sud de la ville d'Assouan, facilement accessible en taxi, en voiture privée ou dans le cadre d'une excursion organisée. Le trajet depuis le centre-ville d'Assouan prend environ vingt minutes et longe la corniche du Nil, offrant des vues magnifiques sur le fleuve et le désert environnant.
L'entrée au site du barrage est généralement ouverte tous les jours, et vous devrez présenter votre passeport aux contrôles de sécurité, car le barrage est considéré comme une installation stratégique. Une fois sur place, vous pourrez emprunter la route qui traverse le sommet du barrage, une expérience unique qui vous permet de contempler le lac Nasser d'un côté et la vallée du Nil de l'autre. Le contraste entre ces deux paysages est saisissant : d'un côté, les eaux calmes et infinies du lac artificiel s'étendent vers l'horizon ; de l'autre, le Nil poursuit son cours millénaire à travers les terres fertiles.
Le monument de l'Amitié soviéto-égyptienne, en forme de fleur de lotus stylisée, se dresse près du barrage et mérite une visite. Ce monument commémore la coopération entre l'Égypte et l'Union soviétique dans la construction du barrage. À l'intérieur, vous trouverez un petit musée qui retrace l'histoire de la construction avec des photographies, des maquettes et des explications détaillées. C'est l'endroit idéal pour comprendre l'ampleur technique et historique du projet.
Pour les photographes, le barrage offre des opportunités exceptionnelles, surtout aux heures dorées du lever ou du coucher du soleil. Les jeux de lumière sur les eaux du lac Nasser et les structures massives du barrage créent des compositions visuelles spectaculaires. N'oubliez pas de demander la permission avant de photographier, car certaines zones peuvent être sensibles pour des raisons de sécurité.
Si vous souhaitez approfondir votre visite, envisagez de combiner le barrage avec une excursion aux temples de Philae et au temple de Kalabsha, tous deux déplacés en raison de la construction du barrage. Certaines agences proposent également des croisières sur le lac Nasser, une expérience paisible et moins touristique que les croisières traditionnelles sur le Nil, vous permettant d'apprécier l'immensité de ce lac artificiel et de visiter des sites archéologiques isolés le long de ses rives.
Le meilleur moment pour visiter le barrage Assouan est pendant les mois plus frais d'octobre à avril, lorsque les températures sont plus clémentes. En été, la chaleur peut être accablante, avec des températures dépassant régulièrement 40°C. Prévoyez toujours de l'eau, un chapeau et de la crème solaire, car l'exposition au soleil est intense dans cette région désertique.
Plus d'un demi-siècle après son inauguration, le barrage Assouan continue de façonner le destin de l'Égypte, mais son héritage est aussi complexe que les eaux qu'il retient. Examiner objectivement les avantages et les défis de cette structure monumentale nous permet de mieux comprendre les compromis inhérents aux grands projets d'infrastructure.
Les avantages du barrage restent indéniables et multiples. La régulation des crues a protégé des millions d'Égyptiens des inondations dévastatrices qui ravageaient régulièrement les villages riverains. La sécurité hydrique garantie par le lac Nasser a permis à l'Égypte de traverser plusieurs périodes de sécheresse qui auraient autrement provoqué des famines catastrophiques. La production d'électricité hydroélectrique, bien que représentant aujourd'hui une part plus modeste du mix énergétique égyptien en raison de la croissance de la demande, demeure une source d'énergie propre et renouvelable qui évite l'émission de millions de tonnes de CO2 chaque année.
L'expansion agricole rendue possible par l'irrigation contrôlée a transformé des zones désertiques en terres productives, augmentant considérablement la superficie cultivable de l'Égypte. Le développement économique de la région d'Assouan, stimulé par le barrage et le tourisme qu'il attire, a créé des milliers d'emplois et amélioré le niveau de vie de nombreuses communautés locales.
Cependant, les défis et les conséquences involontaires du barrage sont tout aussi significatifs. L'arrêt des crues annuelles a interrompu le dépôt naturel de limon fertile sur les terres agricoles. Pendant des millénaires, ce limon avait enrichi naturellement les sols, rendant l'agriculture égyptienne extraordinairement productive sans nécessiter d'engrais. Aujourd'hui, les agriculteurs doivent recourir massivement aux fertilisants chimiques, augmentant leurs coûts de production et posant des problèmes environnementaux liés à la pollution de l'eau.
L'érosion du delta du Nil est devenue une préoccupation majeure. Sans l'apport constant de sédiments, le delta recule face à la Méditerranée, menaçant des zones agricoles vitales et des villes densément peuplées comme Alexandrie. Les scientifiques estiment que certaines parties du delta pourraient être submergées d'ici la fin du siècle si des mesures d'adaptation ne sont pas mises en œuvre.
La salinisation des sols est un autre défi important. L'irrigation permanente sans les cycles naturels de crue et de décrue a entraîné une accumulation de sels dans de nombreuses terres agricoles, réduisant progressivement leur fertilité. Des systèmes de drainage coûteux doivent être installés et entretenus pour combattre ce phénomène.
Sur le plan écologique, le barrage a profondément modifié l'écosystème du Nil. Certaines espèces de poissons migrateurs ont disparu ou vu leurs populations décliner drastiquement. La qualité de l'eau a changé, avec des impacts sur la santé humaine et la biodiversité aquatique. L'évaporation massive depuis la surface du lac Nasser, dans l'un des climats les plus chauds et arides de la planète, représente également une perte considérable d'eau qui aurait pu être utilisée pour l'irrigation ou la consommation.
Les tensions géopolitiques autour des ressources en eau du Nil ont été exacerbées par le barrage. L'Éthiopie, le Soudan et d'autres pays du bassin du Nil cherchent légitimement à développer leurs propres infrastructures hydrauliques, notamment le Grand Barrage de la Renaissance éthiopienne. Ces projets soulèvent des questions complexes sur le partage équitable des eaux du Nil et nécessitent une coopération régionale que le barrage d'Assouan avait, à son époque, partiellement négligée.
Malgré ces défis, le barrage Assouan demeure un pilier essentiel de l'infrastructure égyptienne. Les autorités travaillent continuellement à atténuer ses impacts négatifs tout en maximisant ses avantages. Des programmes de recherche étudient des solutions innovantes pour gérer les sédiments, réduire l'érosion du delta et améliorer l'efficacité de l'irrigation.
Le barrage Assouan n'est qu'une facette de l'extraordinaire mosaïque qu'est l'Égypte. Ce pays fascinant où les pyramides millénaires côtoient les réalisations modernes vous attend pour vous révéler ses secrets. Imaginez-vous naviguant sur le Nil au coucher du soleil, explorant les temples majestueux de Louxor, contemplant les trésors scintillants du Grand Musée Égyptien, ou sentant la brise fraîche du lac Nasser depuis le sommet du barrage.
L'Égypte offre une expérience de voyage unique où chaque jour apporte son lot d'émerveillement et de découvertes. Que vous soyez passionné d'histoire, amateur d'architecture, curieux de comprendre les défis du développement moderne ou simplement en quête d'aventure et de beauté, l'Égypte saura vous séduire. N'attendez plus pour planifier votre voyage vers cette terre de contrastes et de merveilles qui continue d'inspirer le monde entier.
1. Quelle est la différence entre l'ancien barrage et le Haut Barrage d'Assouan ?
L'ancien barrage d'Assouan a été construit entre 1899 et 1902 par les Britanniques, situé à environ 6 kilomètres en aval du Haut Barrage actuel. C'était une structure relativement modeste pour l'époque, qui s'est rapidement révélée insuffisante face aux besoins croissants de l'Égypte.
Le Haut Barrage d'Assouan, construit entre 1960 et 1970, est beaucoup plus imposant et puissant. Il peut stocker beaucoup plus d'eau, génère de l'électricité à grande échelle et contrôle efficacement les crues du Nil, ce que l'ancien barrage ne pouvait pas faire de manière satisfaisante.
2. Combien de temps a duré la construction du barrage Assouan ?
La construction du Haut Barrage d'Assouan a duré environ dix ans, de 1960 à 1970. L'inauguration officielle a eu lieu en janvier 1971, bien que le barrage soit devenu opérationnel avant cette date. Ce projet titanesque a mobilisé plus de 30 000 travailleurs égyptiens et des centaines d'ingénieurs, principalement soviétiques, qui ont travaillé dans des conditions souvent difficiles pour achever cette prouesse d'ingénierie.
3. Le lac Nasser est-il accessible aux touristes ?
Oui, le lac Nasser est accessible aux touristes, bien que de manière plus limitée que le Nil traditionnel. Plusieurs opérateurs proposent des croisières sur le lac Nasser, qui offrent une expérience plus paisible et exclusive que les croisières classiques sur le Nil.
Ces croisières permettent de visiter des sites archéologiques isolés le long des rives du lac, notamment des temples déplacés lors de la construction du barrage. La pêche sportive est également possible sur le lac, qui abrite de nombreuses espèces de poissons.
4. Pourquoi les temples ont-ils dû être déplacés ?
Les temples de Nubie, dont le célèbre Abou Simbel, ont dû être déplacés car la création du lac Nasser allait les submerger complètement. Ces monuments millénaires, témoins irremplaçables de l'histoire égyptienne et nubienne, risquaient d'être perdus à jamais sous les eaux.
L'UNESCO a coordonné une campagne internationale de sauvetage qui a permis de démonter, déplacer et remonter vingt-deux monuments vers des emplacements plus élevés. Cette opération extraordinaire a sauvé un patrimoine culturel inestimable pour les générations futures.
5. Le barrage d'Assouan produit-il toujours de l'électricité ?
Oui, le barrage d'Assouan continue de produire de l'électricité depuis sa mise en service. Ses douze turbines génèrent environ 2 100 mégawatts d'électricité hydroélectrique. Cependant, avec la croissance rapide de la population égyptienne et l'augmentation de la demande énergétique, la part du barrage dans le mix énergétique total du pays a diminué au fil des décennies.
Autrefois source de près de la moitié de l'électricité égyptienne, il représente aujourd'hui une proportion plus modeste mais toujours significative de la production énergétique nationale.