Meilleur offre d'été
Offres spéciales sur les visites en juin, juillet et août
Voir les offres

Films, bandes dessinées, littérature, documentaires, l’Égypte antique fascine et ne cesse d’être représentée dans la culture populaire. Cependant, certaines idées reçues et vieilles croyances ont parfois pris le pas sur la réalité historique. Voici donc quelques faits surprenants concernant cette civilisation mythique.

Les Pyramides n’ont pas été construites par des esclaves

 

Beaucoup d’entre nous ont été frappés dès le plus jeune âge par le sort réservé aux esclaves construisant les pyramides dans Astérix et Cléopâtre. Il semblerait toutefois que cette idée très largement répandue ne soit due qu’à une grosse erreur d’appréciation attribuée à Hérodote ou à une interprétation erronée de la Bible.

 

En réalité, la grande majorité des spécialistes s’accorde à dire que les pyramides ont été édifiées par des ouvriers libres qui recevaient un salaire payé en nourriture, en bière, en vêtements, en sandales et parfois même en métaux précieux. Il existait à l’époque des textes qui protégeaient les travailleurs, et certaines fouilles ont même révélé qu’ils pouvaient être particulièrement bien traités. En effet, il est de notoriété publique que les ouvriers satisfaits effectuent un meilleur travail, et les pyramides revêtaient une signification de la plus grande importance pour les pharaons, qui ne souhaitaient pas que leur construction soit bâclée .

De plus, il est intéressant de noter que les travailleurs étrangers semblaient recevoir un salaire égal à celui de leurs homologues égyptiens.

Les Femmes avaient une position étonnamment égalitaire

 

Comme toute civilisation ancienne, quelle que soit sa position géographique, on imagine l’Égypte comme un pays traitant les hommes avec bien plus d’égards que les femmes. Toutefois, il s’agissait d’une société étonnamment égalitaire. En effet, si certaines positions, telles que celles de scribe, étaient exclusivement réservées aux hommes, les femmes pouvaient faire des études, exercer la plupart des professions, demander le divorce, intenter un procès contre leur mari, se remarier, hériter de biens ou encore les léguer. Le terme « égalitaire » ne doit toutefois pas être interprété à la lumière de notre définition moderne ; hommes et femmes avec des rôles bien distincts que chacun devait accepter.

 

Il n’en demeure pas moins que les femmes jouissaient de droits incroyablement étendus et avaient tout loisir de poursuivre une carrière. Pésèshèt, la première femme médecin de l’histoire de l’humanité (selon ce que l’on en sait), était égyptienne et exerçait aux alentours de 2500 av. J.-C. On sait également que plusieurs représentantes de la gent féminine ont exercé la fonction de pharaon (la plus haute fonction humaine de cette civilisation), dont Cléopâtre, qui était également une étrangère, puisqu’elle était grecque.

Les chats étaient bien plus que des chasseurs de rats

 

On entend souvent que les Égyptiens domestiquaient les chats afin de se débarrasser des rongeurs, mais le rôle de ces félins (et de certains autres animaux de compagnie) était bien plus important ; ils faisaient partie de la famille. Tantôt compagnon de jeu, tantôt incarnation divine, il s’agissait d’un animal respecté par l’ensemble de la population.

 

Véritable symbole de bienveillance (Bastet, la déesse à tête de chat était la protectrice du foyer), c’est également un des seuls animaux à pouvoir accéder au privilège de la momification. Ainsi, les égyptologues ont retrouvé de nombreuses momies de félins inhumés avec leurs maîtres pour les accompagner dans le delà. De plus, lorsqu’un chat mourait, les membres de sa famille se rasaient les sourcils et observaient un deuil de 70 jours en signe de respect.

Les Égyptiens dormaient sur des oreillers en pierre

 

Il semblerait que les appuie-têtes retrouvés dans les tombeaux et servant à protéger cette importante partie du corps pour l’éternité étaient aussi communément utilisés comme oreillers. Peu confortables au regard des normes actuelles, il s’agit d’un socle surmonté d’un pilier sur lequel repose une coupelle évasée où les Égyptiens faisaient reposer leur cou.

 

Bien que recouverts de lin pour un peu plus confort, ces « oreillers » étaient très durs et servaient visiblement à protéger la tête des dormeurs des insectes et à préserver leurs coiffures sophistiquées. Certaines découvertes portent toutefois à croire que des personnalités importantes auraient pu utiliser des sortes coussins constitués de fibres tissées et de cire.

Le Panthéon égyptien était constitué de centaines de Dieux (au moins)

 

Certains spécialistes pensent qu’ils étaient aux alentours de 700, d’autres disent qu’ils étaient des milliers, voire même qu’il serait impossible de les dénombrer. En effet, si certains d’entre eux ont accédé à la postérité et sont aujourd’hui très célèbres, à l’image de Ra (ou Rê), le Dieu soleil, il semblerait qu’un grand nombre n’ait été vénéré qu’à des occasions très précises, parfois dans un seul village. D’autres avaient une fonction extrêmement précise, et il en résulte que certaines divinités égyptiennes peuvent être quelque peu surprenantes.

 

On peut par exemple citer Hedjour, chargé d’ouvrir les portes permettant au soleil d’effectuer son parcours quotidien, Ammout, qui mange les âmes des défunts dont le cœur est jugé trop lourd pour accéder à l’au-delà. Khededou était quant à lui spécialisé dans la pêche et la chasse dans les marécages, Selkis vous protégeait des piqures d’animaux dangereux et Mestasytmis n’était autre que la personnification des oreilles divines qui peuvent tout entendre.

 

De plus, il faut également ajouter les démons, génies et autres puissances surnaturelles auxquels il fallait rendre hommage pour être protégé en toutes circonstances.

Tours en plus