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Obélisque inachevé Assouan : monument fascinant d’Égypte

L'obélisque inachevé d'Assouan fascine par ses proportions colossales : un géant de pierre qui s'étend sur 41,75 mètres de longueur et pèse environ 1200 tonnes. Figé dans son sommeil millénaire, ce monument monolithique représente l'un des plus ambitieux projets de l'Égypte antique, surpassant d'un tiers tous les autres obélisques connus de cette époque.

 

Obélisque inachevé Assouan : monument fascinant d’Égypte

 

Construit il y a près de 1500 ans avant Jésus-Christ, cet impressionnant vestige repose encore aujourd'hui à l'état d'ébauche, non détaché du massif rocheux dans la célèbre carrière de granit rose située à deux kilomètres au sud d'Assouan. En effet, l'exploitation des carrières de cette région constituait, dès l'antiquité, l'une des principales richesses économiques, fournissant le matériau noble qui a servi à façonner les obélisques aujourd'hui visibles à Rome, New York, Istanbul, Paris et Londres.

 

#1. Le rêve pharaonique d’Hatchepsout

#2. Un géant de pierre : dimensions et ambitions

#3. Secrets de construction de l’obélisque inachevé

#4. La fissure fatale : un projet abandonné

#5. Un musée à ciel ouvert et un trésor archéologique

#6. FAQs

 

Ce guide explore les mystères entourant l'obélisque inachevé d'Assouan, depuis les ambitions pharaoniques qui ont motivé sa création jusqu'aux techniques de construction extraordinaires révélées par les marques gravées dans la pierre.

 

Ces traces racontent le labeur des artisans antiques, notamment à travers les empreintes distinctives des boules de dolérite de 5 kg qu'ils utilisaient pour façonner le granit. Véritable musée à ciel ouvert, ce monument nous dévoile les secrets de construction des plus grands obélisques érigés dans l'Égypte ancienne.

 

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Obélisque inachevé Assouan

#1. Le rêve pharaonique d’Hatchepsout

 

Au cœur de la XVIIIe dynastie égyptienne, Hatchepsout se distingue comme l'une des rares femmes à avoir exercé pleinement le pouvoir pharaonique. Cette souveraine visionnaire, régnant entre 1478 et 1458 avant J.-C., a laissé une empreinte indélébile dans l'histoire de l'Égypte antique, notamment par ses ambitieux projets architecturaux. Parmi ceux-ci, l'obélisque inachevé d'Assouan représente sans doute l'un des témoignages les plus impressionnants de ses aspirations monumentales.

 

Pourquoi l'obélisque a été commandé

 

Hatchepsout, déterminée à affirmer sa légitimité en tant que pharaon, a utilisé l'architecture comme manifestation tangible de son pouvoir. La commande de cet obélisque colossal s'inscrivait dans cette stratégie politique de grandeur. En effet, les obélisques symbolisaient la connexion entre le monde terrestre et divin, représentant les rayons du dieu solaire Rê perçant les nuages.

 

La reine-pharaon souhaitait particulièrement démontrer sa piété envers les dieux, tout en surpassant les réalisations de ses prédécesseurs masculins. Ce monument devait donc non seulement honorer les divinités, mais également immortaliser son règne dans la pierre. 

 

Hatchepsout avait déjà fait ériger deux obélisques à Karnak, mesurant environ 30 mètres, mais cet exemplaire d'Assouan aurait été nettement plus imposant, atteignant près de 42 mètres.

Par ailleurs, ce projet grandiose témoignait également des extraordinaires capacités techniques et logistiques de l'Égypte sous son règne. Commander un tel monolithe démontrait sa maîtrise des ressources de l'empire et sa capacité à mobiliser les meilleurs artisans et ingénieurs du royaume.

 

Le lien avec le temple d'Amon-Rê

 

L'obélisque inachevé était destiné au grand temple d'Amon-Rê à Karnak, centre religieux primordial de l'Égypte ancienne. Ce sanctuaire, dédié au dieu principal du panthéon égyptien, faisait l'objet d'une attention constante des pharaons qui cherchaient à l'embellir et l'agrandir pour gagner les faveurs divines.

 

Hatchepsout entretenait une relation particulière avec Amon-Rê. D'après les inscriptions trouvées dans son temple funéraire de Deir el-Bahari, la reine-pharaon revendiquait une filiation divine avec ce dieu, renforçant ainsi sa légitimité contestée. L'érection d'un obélisque monumental à Karnak aurait constitué le point culminant de cette propagande théologique.

 

À l'entrée des temples, les obélisques fonctionnaient comme des antennes cosmiques captant l'énergie solaire. Leur sommet pyramidal, souvent recouvert d'or, réfléchissait les premiers rayons du soleil levant, symbolisant la résurrection quotidienne du dieu Rê. L'obélisque inachevé, par ses dimensions exceptionnelles, aurait créé un effet visuel et spirituel sans précédent dans l'enceinte sacrée de Karnak.

 

Le rôle de Thoutmôsis III dans la suite du projet

 

Neveu et beau-fils d'Hatchepsout, Thoutmôsis III a d'abord été relégué à un rôle secondaire pendant le règne de sa tante. Néanmoins, après la mort d'Hatchepsout vers 1458 av. J.-C., ce jeune pharaon ambitieux prend les rênes du pouvoir et s'engage dans une politique de conquêtes militaires impressionnantes.

 

Vis-à-vis des monuments de sa prédécesseure, Thoutmôsis III adopte une attitude ambivalente. D'une part, il cherche à effacer certaines traces du règne d'Hatchepsout, faisant marteler son nom et ses représentations sur divers monuments. D'autre part, il poursuit plusieurs de ses projets architecturaux inachevés.

 

Concernant l'obélisque abandonné d'Assouan, les spécialistes débattent encore sur l'implication de Thoutmôsis III. Certains avancent qu'il aurait pu ordonner l'arrêt des travaux après avoir découvert la fissure dans le granit. D'autres suggèrent qu'il aurait simplement décidé de ne pas poursuivre ce projet pharaonique démesuré, préférant consacrer les ressources du royaume à ses propres entreprises monumentales et militaires.

 

Le destin de ce gigantesque bloc de granit rose est ainsi intimement lié aux relations complexes entre ces deux souverains et à la transition politique qui s'est opérée à la mort d'Hatchepsout.

 

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Obélisque inachevé Assouan

#2. Un géant de pierre : dimensions et ambitions

 

Figé dans la carrière d'Assouan depuis des millénaires, l'obélisque inachevé représente un exploit technique sans précédent dans l'histoire de l'Égypte antique. Ce monument colossal témoigne des ambitions démesurées des pharaons et de leur maîtrise exceptionnelle des techniques de construction monumentale.

 

Longueur, poids et matériaux utilisés

 

Les dimensions de l'obélisque inachevé d'Assouan dépassent l'entendement : sa longueur précise atteint 41,75 mètres pour une base de 4,20 mètres. Cette masse titanesque de granit rose aurait pesé, une fois achevée, environ 1168 tonnes, certaines sources estimant même ce poids à 1200 tonnes. Ces proportions extraordinaires en font le plus grand obélisque jamais conçu dans l'Égypte ancienne.

 

Pour sa réalisation, les bâtisseurs égyptiens ont choisi le granit rose, pierre emblématique des carrières d'Assouan, reconnue pour sa résistance et sa beauté. Ce matériau noble, extrait directement du socle rocheux, était particulièrement prisé pour les monuments destinés à traverser les siècles. Actuellement, l'obélisque demeure taillé sur trois faces, mais n'a jamais été poli ni gravé, laissant ainsi aux chercheurs de précieux indices sur les techniques de taille utilisées.

 

Comparaison avec d'autres obélisques égyptiens

 

Comparé aux autres monuments similaires, l'obélisque inachevé d'Assouan aurait surpassé d'un tiers tous les autres obélisques connus de l'Égypte antique. À titre d'exemple, l'obélisque d'Hatchepsout érigé au temple de Karnak, pourtant déjà imposant, ne mesure "que" 30 mètres de hauteur pour un poids d'environ 320 tonnes, soit presque quatre fois moins lourd que le géant d'Assouan.

 

Par ailleurs, l'obélisque de la place du Latran à Rome, considéré comme l'un des plus grands obélisques égyptiens exportés, atteignait à l'origine plus de 33 mètres de hauteur. Conçu par Thoutmosis III et initialement dressé dans le temple de l'Est à Karnak, il fut transporté jusqu'à Rome sous le règne de l'empereur Constance II en 357 de notre ère.

 

Bien que l'invention des obélisques monolithiques remonte à la VIème dynastie (Ancien Empire), c'est durant le Nouvel Empire qu'ils devinrent véritablement colossaux, se dressant majestueusement devant les pylônes des temples comme à Louxor et Karnak. Ces monuments symbolisaient alors le lien entre le monde terrestre et l'univers céleste, leur pyramidion doré au sommet étincelant sous les rayons du soleil.

 

Pourquoi Assouan a été choisi

 

Le choix d'Assouan pour l'extraction de ce titan de pierre ne devait rien au hasard. Trois atouts majeurs ont guidé cette décision stratégique : premièrement, les gisements uniques de granit rose, gris et noir de cette terre méridionale ; deuxièmement, la qualité remarquable du banc rocheux sélectionné ; et enfin, la présence providentielle du Nil pour l'acheminement des blocs.

 

En effet, dès l'Antiquité, l'exploitation des carrières de granit constituait l'une des principales richesses de la région d'Assouan. Ces carrières, situées à quelques kilomètres au sud de la ville, fournissaient le précieux granit rose destiné non seulement aux obélisques, mais également aux blocs de pierre utilisés pour les pyramides, les statues et les colosses royaux.

La proximité du Nil offrait également un avantage logistique considérable. Une fois extrait et façonné, l'obélisque aurait été transporté par voie fluviale jusqu'à sa destination finale. Cette voie de communication naturelle s'avérait indispensable pour le transport de charges aussi colossales à travers le territoire égyptien.

 

Les célèbres obélisques égyptiens aujourd'hui visibles à Rome, New York, Istanbul, Paris et Londres proviennent tous de ce même granit d'Assouan, témoignant ainsi de l'importance cruciale de ce site pour l'architecture monumentale de l'Égypte antique et de son rayonnement à travers le monde.

Obélisque inachevé Assouan

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#3. Secrets de construction de l’obélisque inachevé

 

L'étude approfondie de l'obélisque inachevé d'Assouan révèle les techniques remarquables employées par les bâtisseurs de l'Égypte antique. Ce monument, figé dans son processus de création, offre un témoignage exceptionnel sur les méthodes de construction qui, autrement, seraient demeurées mystérieuses pour les archéologues.

 

Utilisation des boules de dolérite

 

La taille initiale du granit s'effectuait grâce à des boules de dolérite, roche plus dure que le granit lui-même. Les ouvriers frappaient méthodiquement la surface avec ces percuteurs sphériques pesant environ 5 kg.

 

Les traces de ces impacts restent parfaitement visibles sur les faces de l'obélisque inachevé, formant des marques caractéristiques espacées d'environ 10 cm. Ces empreintes constituent de véritables archives techniques, révélant le mouvement rythmé des artisans travaillant côte à côte.

 

Techniques de chauffe et refroidissement

 

Pour fendre précisément la roche, les Égyptiens maîtrisaient une technique ingénieuse alternant chauffe et refroidissement brutal. Après avoir tracé la ligne de découpe souhaitée, ils allumaient un feu intense le long de cette ligne, puis versaient rapidement de l'eau froide sur la pierre brûlante.

 

Ce choc thermique provoquait une dilatation puis une contraction soudaine du granit, entraînant une fracture nette et profonde suivant le tracé préétabli.

 

Finitions avec ciseaux en cuivre

 

Une fois la forme générale obtenue, les artisans procédaient aux finitions à l'aide de ciseaux en cuivre et de marteaux en pierre. Bien que le cuivre soit plus tendre que le granit, ces outils devenaient efficaces grâce à un durcissement par écrouissage - processus par lequel le métal se renforce à force d'être martelé.

 

Les faces de l'obélisque étaient ainsi progressivement polies pour obtenir une surface parfaitement lisse, prête à recevoir les hiéroglyphes sacrés.

 

Méthodes de détachement du socle rocheux

 

Pour séparer l'obélisque de son socle naturel, les bâtisseurs creusaient des tranchées profondes autour du monolithe selon un plan précis. Des traces de ces tranchées demeurent visibles sur le site. Ensuite, ils pratiquaient des encoches régulières dans la partie inférieure où étaient insérées des cales en bois sec.

 

Ces cales, une fois humidifiées, gonflaient uniformément, exerçant une pression considérable capable de détacher délicatement le monolithe du socle rocheux.

 

Par ailleurs, ces techniques sophistiquées témoignent d'une connaissance approfondie des propriétés des matériaux et d'une organisation minutieuse du travail. Le site d'Assouan constitue ainsi non seulement un vestige archéologique mais également un manuel technique à ciel ouvert, illustrant le génie des constructeurs de l'Égypte pharaonique.

Obélisque inachevé Assouan

#4. La fissure fatale : un projet abandonné

 

Un bruit sourd et déchirant résonna soudainement dans la carrière d'Assouan, marquant l'instant précis où le destin du plus ambitieux des obélisques égyptiens bascula. Ce moment dramatique, figé dans la pierre depuis plus de trois millénaires, raconte l'histoire d'un rêve pharaonique brisé par les caprices de la nature.

 

Comment la fissure est apparue

 

Alors que les ouvriers s'affairaient à tailler la partie inférieure de l'obélisque inachevé, un son qu'ils connaissaient trop bien retentit dans la carrière. Se précipitant vers la surface du monument, ils découvrirent avec effroi une grande fissure serpentant à travers la pierre. Ce craquement fatal s'était produit sous les coups répétés des marteaux, anéantissant en quelques secondes des mois de labeur acharné.

 

La pierre de granit, malgré sa dureté légendaire, avait cédé, révélant une faiblesse invisible jusqu'alors. Cette fêlure, encore parfaitement visible aujourd'hui, constitue le témoignage silencieux de l'instant précis où le projet colossal fut condamné.

 

Hypothèses des archéologues

 

Les spécialistes proposent plusieurs explications à cette rupture catastrophique. Certains archéologues avancent que la fissure serait simplement due à un défaut naturel dans la roche, une faiblesse préexistante qui se serait révélée pendant le processus d'extraction. D'autres suggèrent que la procédure d'excavation elle-même aurait provoqué ces fissures.

 

Une hypothèse complémentaire met en cause les techniques de chauffe et de refroidissement utilisées. En effet, le choc thermique provoqué par l'élévation de la température à près de 800 degrés, suivie d'un refroidissement brutal, aurait pu fragiliser la structure interne du granit.

Le débat reste ouvert parmi les chercheurs quant à l'enchaînement exact des événements. 

 

Néanmoins, la majorité s'accorde sur le fait que cette fissure n'était pas le résultat d'une erreur technique des artisans, mais plutôt d'une faiblesse inhérente à la pierre elle-même.

 

Conséquences immédiates sur le chantier

 

Face à cette catastrophe, le chantier s'arrêta net. Informée de la tragédie, Hatchepsout y aurait vu un signe des dieux. Selon certaines sources, la reine-pharaon interpréta cet événement comme un message divin indiquant que son neveu et successeur, Thoutmôsis III, était destiné à être le véritable bâtisseur des obélisques de Karnak.

 

Par conséquent, le projet fut définitivement abandonné. L'obélisque inachevé d'Assouan demeura ainsi figé dans sa forme embryonnaire, jamais détaché de son socle rocheux. Cette décision d'abandon, bien que dramatique pour les artisans de l'époque, s'est révélée être une aubaine inestimable pour les archéologues modernes.

 

Paradoxalement, cet échec spectaculaire offre aujourd'hui un laboratoire unique pour comprendre les techniques de construction antiques. Les traces de travail, parfaitement préservées, révèlent des détails que les monuments achevés ne peuvent plus montrer.

Obélisque inachevé Assouan

#5. Un musée à ciel ouvert et un trésor archéologique

 

Au début du XXe siècle, un trésor endormi depuis des millénaires émergea des sables d'Assouan, révélant aux yeux du monde l'obélisque inachevé dans toute sa splendeur primitive.

 

Découverte moderne et fouilles

 

Fasciné par ce colosse mystérieux, le roi Fouad ordonna son exhumation complète. Sous la direction de Reginald Engelbach, conservateur du musée du Caire, le monument dévoila enfin ses dimensions titanesques et ses secrets de fabrication. Cette découverte capitale permit aux archéologues de comprendre précisément les techniques monumentales antiques.

 

Création du musée de l'obélisque inachevé

 

Désormais, le site constitue un musée naturel exceptionnel à ciel ouvert. Outre l'obélisque principal, on y trouve les vestiges de cinq autres monolithes taillés dans le granit d'Assouan ainsi qu'une précieuse inscription relatant la commande de Thoutmôsis III pour le temple de Karnak.

 

Inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO

 

En 1979, l'UNESCO consacra définitivement ce lieu en l'inscrivant au patrimoine mondial parmi les "Monuments nubiens d'Abou Simbel à Philae". Cette distinction couronne l'importance capitale du site pour comprendre l'histoire égyptienne ancienne.

 

Traces d'outils et dessins rupestres visibles

Par ailleurs, les parois portent des traces fascinantes - marques d'outils parfaitement préservées et dessins rupestres d'animaux comme des dauphins, autruches et flamants roses. Ces illustrations offrent un aperçu unique de la vie quotidienne des ouvriers ayant œuvré sur ce chef-d'œuvre abandonné.

 

L'obélisque inachevé d'Assouan représente ainsi bien plus qu'un simple projet abandonné. Ce géant de pierre raconte l'histoire d'une ambition pharaonique extraordinaire, celle d'Hatchepsout, déterminée à marquer son règne par un monument sans précédent.

 

Les dimensions colossales de cette structure — 41,75 mètres de longueur pour un poids estimé à 1200 tonnes — témoignent de la grandeur des aspirations de l'époque.

 

La fissure fatale qui a condamné ce chef-d'œuvre s'est finalement révélée être une bénédiction pour l'archéologie moderne. Grâce à cet abandon, les chercheurs peuvent désormais étudier les techniques de construction antiques avec une précision impossible à obtenir sur des monuments achevés. Les traces de boules de dolérite, les marques de ciseaux en cuivre et les tranchées d'extraction offrent un manuel technique à ciel ouvert.

 

Le destin de ce monument illustre parfaitement la dualité entre échec et réussite. D'une part, il représente un rêve brisé, un projet colossal jamais mené à terme. D'autre part, il constitue un trésor archéologique inestimable qui nous permet de comprendre les prouesses techniques des bâtisseurs égyptiens.

 

La reconnaissance de ce site par l'UNESCO confirme son importance exceptionnelle dans notre patrimoine mondial. L'obélisque inachevé se dresse aujourd'hui comme un pont entre les époques, reliant les ambitions d'une reine-pharaon du XVe siècle avant notre ère aux questionnements des visiteurs contemporains.

 

Les carrières d'Assouan, autrefois centres névralgiques de l'architecture monumentale égyptienne, continuent donc à fasciner par leurs secrets millénaires. Ce témoin silencieux de l'ingéniosité humaine nous rappelle que, parfois, les projets inachevés racontent des histoires aussi captivantes que les monuments les plus aboutis.

 

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Obélisque inachevé Assouan

#6. FAQs
 

Q1. Quelle est la taille de l'obélisque inachevé d'Assouan ?

 

L'obélisque inachevé d'Assouan mesure 41,75 mètres de longueur et pèse environ 1200 tonnes. C'est le plus grand obélisque jamais conçu dans l'Égypte ancienne.

 

Q2. Pourquoi l'obélisque d'Assouan n'a-t-il jamais été achevé ?

 

L'obélisque a été abandonné en raison d'une fissure fatale apparue lors de sa construction. Cette fissure, probablement due à une faiblesse naturelle de la pierre, a rendu impossible l'achèvement du projet.

 

Q3. Quelles techniques les Égyptiens utilisaient-ils pour tailler les obélisques ?

 

Les bâtisseurs égyptiens utilisaient des boules de dolérite pour la taille initiale, des techniques de chauffe et refroidissement pour fendre la roche, et des ciseaux en cuivre pour les finitions. Des traces de ces techniques sont encore visibles sur l'obélisque inachevé.

 

Q4. Qui a commandé la construction de l'obélisque inachevé d'Assouan ?

 

L'obélisque inachevé a été commandé par la reine-pharaon Hatchepsout, qui régnait entre 1478 et 1458 avant J.-C. Ce projet monumental visait à affirmer sa légitimité et sa puissance.

 

Q5. Quelle est l'importance archéologique de l'obélisque inachevé ?

 

L'obélisque inachevé est un trésor archéologique unique, offrant des informations précieuses sur les techniques de construction de l'Égypte ancienne. Il est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO et constitue un véritable musée à ciel ouvert.

 

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