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Pourquoi Temple de Louxor Est-il le Plus Fascinant d'Égypte ?

Le temple de Louxor se dresse majestueusement sur les rives du Nil depuis plus de trois millénaires. Érigé entre 1400 et 1000 avant J.-C., ce chef-d'œuvre architectural compte parmi les témoignages les mieux conservés du Nouvel Empire égyptien.

 

Pourquoi Temple de Louxor Est-il le Plus Fascinant d'Égypte ?

Les pharaons Aménophis III et Ramsès II ont orchestré la création de ce colosse de pierre qui s'étend sur 260 mètres de longueur. Dédié principalement au dieu Amon, maître des vents, le temple incarne la quintessence du génie artistique des bâtisseurs de l'Égypte antique.

 

#1. Le temple de Louxor dans son contexte historique

#2. Explorer le temple pas à pas

#3. Un symbole religieux majeur de l'Égypte antique

#4. Une expérience sensorielle unique

#5. Le Temple de Louxor dans le Monde Moderne

#6. FAQs

 

Les égyptologues qualifient souvent Louxor de "plus grand musée à ciel ouvert du monde", une appellation pleinement méritée. Au-delà de sa splendeur architecturale, le sanctuaire révèle des connexions historiques fascinantes avec son environnement.

 

Une avenue monumentale, autrefois gardée par plus de 600 sphinx, reliait ce lieu sacré au temple de Karnak situé à moins de trois kilomètres. Un fragment de cette histoire millénaire se trouve aujourd'hui à Paris – l'obélisque dominant la place de la Concorde, cadeau de Mohamed Ali à la France en 1836.

 

Le temple de Louxor représente l'aboutissement du talent d'Amenhotep III (1390-1352 av. J.-C.), considéré comme l'un des bâtisseurs les plus prolifiques et visionnaires de l'histoire égyptienne. Trois millénaires plus tard, ses créations continuent d'émerveiller les visiteurs venus des quatre coins du monde.

 

Quelles merveilles cachent ces murs antiques? Quels rituels s'y déroulaient? Quels secrets les hiéroglyphes racontent-ils? Ce guide vous emmène au cœur d'un monument où chaque pierre raconte l'histoire d'une civilisation extraordinaire qui a façonné notre compréhension du monde ancien.

 

Visitez Louxor ! Explorez le majestueux Temple de Louxor et plongez dans l'histoire fascinante de l'Égypte ancienne.

 

 

 
Temple de Louxor

#1. Le temple de Louxor dans son contexte historique

 

Au cœur de la Haute-Égypte, le temple de Louxor domine le paysage comme un gardien silencieux des secrets pharaoniques. Enraciné dans un cadre d'exception, ce monument nous transporte à travers les âges pour révéler les fondements spirituels et politiques d'une civilisation extraordinaire.

 

Louxor, ancienne Thèbes

 

L'histoire de Louxor embrasse plus de quatre millénaires. Les anciens Égyptiens appelaient cette cité "Ouaset", terme évoquant "le sceptre" ou "la puissante", reflétant déjà son importance symbolique. Les Grecs la rebaptisèrent Thèbes, frappés par sa ressemblance avec une ville hellénique. Plus tard, les conquérants arabes lui attribuèrent le nom de Louxor, signifiant poétiquement "le palais aux mille portes".

 

Thèbes s'éleva progressivement comme le cœur spirituel de l'Égypte antique. Son ascension véritable débuta sous la XIe dynastie, lorsque le pharaon Montouhotep II orchestra la réunification du pays vers 2040 avant notre ère. Le destin de la cité atteignit son apogée durant le Nouvel Empire, période où elle rayonna comme capitale d'un empire colossal s'étendant des rives de l'Euphrate jusqu'aux confins nord du Soudan.

 

Durant cette ère de splendeur, Thèbes abritait une population estimée à 50 000 âmes. La ville s'organisait selon une géographie sacrée remarquable : la rive orientale du Nil accueillait "les demeures des vivants", tandis que la rive occidentale, royaume des nécropoles, était connue comme "la rive des morts".

 

Le Nouvel Empire et ses bâtisseurs

 

L'édification du temple de Louxor s'étala entre 1400 et 1000 avant J.-C., coïncidant précisément avec l'âge d'or de la civilisation égyptienne. Amenhotep III, régnant de 1390 à 1352 avant notre ère, fut le visionnaire principal derrière cette œuvre monumentale. Ce souverain, reconnu comme l'un des plus grands bâtisseurs que l'Égypte ait connu, confia ce projet ambitieux à son architecte de génie, Amenhotep fils de Hapou.

 

Ce maître d'œuvre conçut un sanctuaire complet incluant naos, sanctuaire de la barque sacrée, salle des offrandes et antichambre. Les travaux, d'une ampleur exceptionnelle, mobilisèrent des ressources colossales pendant tout le règne d'Amenhotep III, probablement en trois phases de construction distinctes.

 

Après l'interlude d'Akhénaton, qui délaissa les cultes traditionnels au profit d'Aton, ses successeurs Toutânkhamon et Aÿ reprirent les travaux, complétant notamment les décors de la colonnade processionnelle. Puis vint Ramsès II (1279-1213 av. J.-C.) qui transforma profondément le temple : ajout du pylône monumental d'entrée, création d'une seconde cour à portiques, érection de six statues colossales et de deux obélisques majestueux.

 

Les "pharaons noirs" de la XXVe dynastie laissèrent également leur empreinte en ajoutant le mur d'enceinte et un kiosque à colonnes formant une avant-cour distinctive.

 

Pourquoi ce temple fut construit

 

Le temple de Louxor naquit d'une vision alliant profondeur religieuse et calcul politique. Consacré principalement au dieu Amon, maître des vents, il honorait également la triade thébaine composée d'Amon-Rê, de son épouse Mout et de leur fils Khonsou.

 

Pour Amenhotep III, l'édification de ce sanctuaire répondait à deux impératifs majeurs : d'abord, asseoir sa légitimité divine face à ses origines partiellement étrangères – sa mère n'étant pas égyptienne et son épouse ne possédant pas de sang royal. Ensuite, s'assurer l'alliance précieuse des prêtres d'Amon, dont l'influence politique rivalisait parfois avec celle du pharaon lui-même.

 

Le temple jouait un rôle primordial lors de la "fête d'Opet", célébration somptueuse durant laquelle les effigies divines d'Amon-Rê, Mout et Khonsou quittaient leur demeure de Karnak pour séjourner à Louxor. Dans l'intimité du sanctuaire se déroulait alors un mystère sacré : le dieu Amon "renaissait" symboliquement dans le corps du pharaon, renouvelant ainsi sa nature divine.

 

Cette communion mystique entre le souverain et la divinité constituait le cœur même de la théologie politique égyptienne. Le temple de Louxor devenait ainsi le théâtre sacré où, année après année, se rejouait le drame cosmique de la légitimation du pouvoir pharaonique à travers des rituels d'une précision extraordinaire.

 

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Temple de Louxor

#2. Explorer le temple pas à pas

 

Franchir les portes du temple de Louxor équivaut à remonter le temps à travers les dynasties qui ont façonné l'Égypte ancienne.

 

Chaque pierre, chaque colonne, chaque relief raconte un chapitre distinct de cette histoire millénaire, offrant au visiteur une progression fascinante à travers l'œuvre successive des grands pharaons.

 

L'entrée monumentale et les statues de Ramsès II

 

Le premier face-à-face avec le temple saisit immédiatement par sa grandeur impressionnante. Le pylône colossal érigé sous Ramsès II s'étend sur 65 mètres de largeur et s'élève à 24 mètres dans le ciel égyptien. Cette façade monumentale resplendissait autrefois d'un blanc éclatant, rehaussé de plaques métalliques précieuses et d'ornements aux teintes vives.

 

Trois colosses majestueux, vestiges d'un ensemble original de six statues, montent la garde devant cette entrée. Deux d'entre eux siègent tandis qu'un troisième se dresse, tous sculptés dans des blocs massifs de granit rose et gris.

 

Ces effigies gigantesques, certaines atteignant 15 mètres de hauteur, immortalisent Ramsès II dans sa puissance divine. Non loin, deux statues en granit noir représentent Mérenptah, fils du grand pharaon.

 

L'obélisque de granit rose constitue peut-être l'élément le plus emblématique de cet ensemble. Cette aiguille de pierre de 23 mètres, pesant approximativement 227 tonnes, a perdu son jumeau qui trône désormais place de la Concorde à Paris. Au pied de ces monuments, une tête colossale de Ramsès II témoigne du talent exceptionnel des sculpteurs de cette époque.

 

La cour d'Aménophis III

 

Le visiteur qui traverse le pylône et la cour de Ramsès II, bordée de 74 colonnes aux chapiteaux papyriformes, débouche dans l'impressionnante cour d'Aménophis III. Ce vaste espace à ciel ouvert s'étend sur 52 mètres de long et 46 mètres de large, ceint par une double rangée de 64 colonnes papyriformes délicatement cannelées.

 

Cette cour majestueuse, dédiée aux célébrations du culte solaire, jouait un rôle central lors de la fête d'Opet. Durant ces journées sacrées, les processions religieuses y faisaient halte, accueillies par une assemblée privilégiée venue assister aux rituels de régénération royale.

 

La salle hypostyle et les sanctuaires

 

Plus au sud se déploie la première salle hypostyle avec ses 32 colonnes papyriformes ordonnées en quatre alignements parfaits. Cet espace architectural ingénieux ménageait une transition subtile entre la luminosité éclatante des cours extérieures et la pénombre mystique des sanctuaires intérieurs.

 

Au-delà s'ouvrent plusieurs chambres sacrées : les reposoirs destinés aux barques divines de Khonsou et de Mout, ainsi que la salle du Divin Roi. Seule l'embarcation sacrée d'Amon poursuivait son cheminement vers le sanctuaire le plus secret du temple, espace réservé aux rituels les plus ésotériques accomplis uniquement par le pharaon et les prêtres initiés.

 

L'extrémité méridionale abrite le sanctuaire d'Amenope, vénéré comme divinité créatrice. Ce lieu constituait le cœur mystique du temple, où le souverain pratiquait le rite d'ouverture de la bouche sur Amenope pour lui insuffler une nouvelle vitalité.

 

Les hiéroglyphes et bas-reliefs

 

Les parois du temple se parent d'hiéroglyphes et de bas-reliefs d'une richesse narrative exceptionnelle. Le pylône d'entrée dévoile des scènes illustrant la célèbre bataille de Qadesh (1285 av. J.-C.), affrontement mémorable entre Ramsès II et les forces hittites.

 

Dans la salle hypostyle, la paroi orientale présente, sur trois registres superposés, diverses scènes rituelles : le roi offrant animaux, oiseaux et poissons à Amon et Amonet ; le pharaon sacrifiant un oryx devant Amon ; ou encore le souverain portant des vases d'onguent sacré.

Les bas-reliefs ornant la grande colonnade méritent une attention particulière.

 

Ils dépeignent avec une minutie remarquable la procession annuelle du festival d'Opet. Ces sculptures narrent le voyage des barges royales et divines sur le Nil, entourées d'une foule exultante massée sur les berges.

 

Certains murs portant des reliefs de la XVIIIe dynastie ont été ultérieurement recouverts d'enduits et ornés de fresques représentant souverains, courtisans et victoires militaires, témoignant ainsi des multiples phases d'occupation et de transformation qu'a connues ce sanctuaire au fil des siècles.


 

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#3. Un symbole religieux majeur de l'Égypte antique

 

Le temple de Louxor transcende largement sa dimension architecturale pour incarner l'essence même de la spiritualité pharaonique. Ces pierres millénaires constituaient une véritable interface entre les royaumes terrestre et céleste, un seuil sacré où divinités et mortels partageaient un espace commun selon des règles minutieusement codifiées.

 

Le culte d'Amon-Rê

 

Amon-Rê régnait en maître absolu sur le panthéon égyptien durant le Nouvel Empire. Son histoire illustre parfaitement l'évolution théologique égyptienne : simple divinité locale de Thèbes à l'origine, Amon fusionna progressivement avec Rê, le puissant dieu solaire d'Héliopolis. Cette association théologique reflétait habilement l'unification politique des Deux Terres sous une autorité commune.

 

Les rituels quotidiens dédiés à Amon-Rê suivaient un protocole immuable. Dès l'aube, les prêtres accomplissaient une série de gestes sacramentels : purification de la statue divine, habillage cérémoniel et présentation d'offrandes soigneusement sélectionnées. Ces cérémonies demeuraient strictement confidentielles, se déroulant exclusivement dans les espaces les plus reculés du sanctuaire, invisibles aux yeux profanes du peuple égyptien.

 

La signification de la fête d'Opet

 

Parmi les nombreuses célébrations du calendrier religieux égyptien, la fête d'Opet brillait d'un éclat particulier à Louxor. Cette festivité annuelle, initialement étalée sur onze jours puis prolongée jusqu'à vingt-sept jours sous Ramsès III, orchestrait le voyage sacré de la statue d'Amon-Rê depuis Karnak jusqu'au temple de Louxor.

 

Cette procession grandiose symbolisait le renouvellement des forces cosmiques et la régénération du ka royal, essence vitale du souverain. Le cortège divin cheminait soit par voie fluviale sur le Nil, soit le long de l'avenue des sphinx, accompagné par une symphonie de musiciens, danseurs et fidèles exultant de joie. Cette participation populaire, bien qu'indirecte, permettait à chaque Égyptien de contribuer à l'harmonie universelle.

 

Le rôle du pharaon dans les rituels

 

Le pharaon occupait une position singulière dans la liturgie luxorienne. Seul intermédiaire légitime entre l'humanité et les puissances divines, lui seul pouvait théoriquement franchir le seuil du naos pour communier directement avec la divinité. Cette prérogative sacerdotale constituait un pilier fondamental de sa légitimité politique et théologique.

 

L'apogée de la fête d'Opet survenait lorsque, dans l'intimité absolue du sanctuaire, le souverain rencontrait l'effigie divine d'Amon-Rê. Cette communion mystérieuse permettait au pharaon de régénérer sa puissance divine et réaffirmait son droit sacré à gouverner.

 

Le temple de Louxor fonctionnait ainsi comme la scène sacrée où se rejouait périodiquement le drame cosmique de la légitimation royale, fondement même de l'équilibre universel selon la conception égyptienne.

 

#4. Une expérience sensorielle unique

 

Le temple de Louxor transcende sa dimension architecturale et historique pour offrir aux visiteurs une immersion sensorielle incomparable. Les pierres millénaires racontent leur histoire non seulement par leur présence, mais aussi par la manière dont elles capturent et transforment la lumière.

 

Lumières du soir et ambiance mystique

 

Le crépuscule métamorphose entièrement le temple. Les rayons obliques du soleil couchant caressent les colonnes antiques, les parant de teintes chaudes oscillant entre l'orangé profond et le pourpre royal. Cette métamorphose naturelle prélude au spectacle nocturne organisé par les systèmes d'éclairage modernes.

 

Dès que l'obscurité s'installe, les projecteurs stratégiquement positionnés révèlent les détails architecturaux invisibles en journée. Les statues colossales projettent des ombres monumentales, accentuant leur caractère imposant. Les colonnes illuminées créent un jeu fascinant de lumière et d'ombre qui souligne leurs proportions gigantesques.

 

Les visiteurs, dwarfés par ces structures, ressentent physiquement la puissance sacrée qui imprégnait autrefois ce lieu de culte.

 

Visite de jour vs visite de nuit

 

Le temple de Louxor possède cette particularité rare d'être accessible bien après le coucher du soleil, jusqu'à 22 heures. Chaque moment de la journée dévoile une facette différente du monument.

 

Les visites nocturnes bénéficient non seulement d'une température plus clémente mais aussi d'une mise en scène lumineuse spectaculaire. Les visiteurs matinaux, arrivant avant 10 heures, profitent quant à eux d'une lumière douce et d'une relative tranquillité avant l'afflux touristique. 

 

Les premiers rayons de l'aube créent une atmosphère particulièrement propice à la contemplation, offrant quelques instants privilégiés en communion directe avec l'histoire. La fin d'après-midi séduit les photographes par sa luminosité dorée qui sublime les reliefs des hiéroglyphes et révèle les nuances chromatiques des pierres anciennes.

 

Ce que ressentent les visiteurs

 

Face à cette majesté millénaire, les visiteurs expriment invariablement un sentiment d'émerveillement. Les exclamations admiratives ponctuent les déambulations entre les colonnes géantes. Nombreux sont ceux qui considèrent le temple de Louxor comme l'apogée de leur périple égyptien, surpassant parfois même leurs attentes concernant les pyramides. 

 

L'expérience s'avère si riche que beaucoup reconnaissent la nécessité de plusieurs visites pour saisir pleinement la complexité architecturale et symbolique du lieu. Les services d'un guide (disponibles à l'entrée pour environ 10€) s'avèrent précieux pour décrypter les innombrables détails qui échappent au regard non averti.

 

La puissance évocatrice du temple marque durablement les esprits, transformant une simple visite touristique en véritable voyage initiatique au cœur de la spiritualité de l'Égypte ancienne.

 

#5. Le Temple de Louxor dans le Monde Moderne

 

Le temple de Louxor, trésor millénaire du passé égyptien, occupe aujourd'hui une place singulière dans notre monde contemporain. Ce monument aux proportions colossales continue de fasciner, d'inspirer et d'influencer la culture mondiale tout en demeurant une pierre angulaire de l'identité égyptienne moderne.

 

L'Obélisque Voyageur de Paris

 

Un fragment monumental du temple de Louxor se dresse fièrement sur le sol français depuis près de deux siècles. L'obélisque qui orne la place de la Concorde à Paris, installé en 1836, raconte l'histoire fascinante des relations franco-égyptiennes. Ce colosse de granit rose, culminant à 23 mètres et pesant la bagatelle de 222 tonnes, fut offert par Méhémet Ali, vice-roi d'Égypte, au roi Charles X en 1830.

 

Jean-François Champollion, le célèbre déchiffreur des hiéroglyphes, participa personnellement à la sélection, choisissant l'obélisque droit lorsqu'on regarde le temple de face. Son jumeau est resté fidèlement à son poste d'origine. L'échange culturel ne fut pas des plus équitables - la France offrit en contrepartie une horloge en cuivre, visible aujourd'hui à la citadelle du Caire, mais dont le mécanisme refusa obstinément de fonctionner correctement.

 

 L'histoire se referma symboliquement en 1981, lorsque le président François Mitterrand renonça officiellement à la prise de possession du second obélisque, reconnaissant définitivement la propriété égyptienne.

 

Le Temple au Cœur de la Ville Contemporaine

 

Le temple de Louxor présente une caractéristique remarquable : contrairement à de nombreux sites archéologiques isolés, il s'élève au centre même de la ville moderne. Cette juxtaposition saisissante entre vestiges millénaires et constructions contemporaines crée un dialogue visuel permanent entre passé et présent. Les colonnes antiques côtoient les cafés modernes, les pylônes pharaoniques surplombent les rues animées.

 

Cette accessibilité exceptionnelle permet d'admirer le monument lors d'une simple promenade sur la corniche du Nil ou dans les ruelles du centre-ville. Louxor, avec ses quatre millions de visiteurs annuels, constitue l'un des joyaux touristiques les plus précieux d'Égypte. L'économie locale s'articule d'ailleurs presque entièrement autour de cette concentration extraordinaire de témoignages historiques.

 

Louxor et Karnak : Un Duo Monumental Indissociable

 

Les temples de Louxor et de Karnak formaient autrefois les deux pôles sacrés de l'ancienne Thèbes, reliés par une avenue processionnelle bordée de sphinx s'étendant sur trois kilomètres. Cette voie cérémonielle, partiellement ensevelie sous les constructions modernes, fait actuellement l'objet d'ambitieux travaux de restauration, particulièrement dans sa section la plus proche du temple de Louxor.

 

Ces deux ensembles monumentaux, bien que distincts, constituent les chapitres complémentaires d'une même histoire spirituelle. Tandis que le temple de Louxor séduit par son homogénéité architecturale et son élégance, Karnak impressionne par ses dimensions titanesques et sa complexité labyrinthique, résultat de deux millénaires d'ajouts successifs par des générations de pharaons.

 

Une visite combinée de ces deux sanctuaires permet de saisir pleinement la profondeur et la sophistication de la pensée religieuse qui animait la civilisation égyptienne antique.

 

Le temple de Louxor brille tel un joyau inestimable dans la couronne du patrimoine égyptien. Ses colonnes majestueuses et ses cours monumentales racontent silencieusement une histoire vieille de plus de trois millénaires. Pourtant, sa grandeur dépasse largement sa valeur architecturale.

 

Le génie des bâtisseurs égyptiens s'exprime pleinement dans chaque pierre de ce sanctuaire. Sans machinerie moderne ni technologies avancées, ils ont conçu un édifice aux proportions parfaites, aux alignements précis et aux décorations minutieuses qui défie encore aujourd'hui notre compréhension technique. Les rituels qui s'y déroulaient, particulièrement la fête d'Opet, témoignent de la sophistication exceptionnelle de la pensée religieuse égyptienne antique.

 

La situation singulière du temple, enchâssé au cœur même de la ville moderne, crée un dialogue fascinant entre passé et présent. Cette juxtaposition d'époques offre aux visiteurs une immersion sensorielle complète dans l'histoire. Chaque bloc de pierre ne raconte pas seulement l'histoire des pharaons qui l'ont érigé, mais aussi celle d'une civilisation entière dont l'influence résonne encore dans notre monde contemporain.

 

Le temple a traversé les âges, résistant aux intempéries, aux pillages et aux transformations religieuses. Sa silhouette élégante se détache toujours sur les rives du Nil, rappelant que certaines créations humaines atteignent une forme d'éternité malgré l'écoulement inexorable du temps.

 

Le temple de Louxor n'est pas un simple vestige figé dans le passé. Il demeure un espace vivant où l'histoire vibre encore dans chaque colonne, chaque hiéroglyphe et chaque statue. Cette capacité à transcender les millénaires le place bien au-delà d'un simple monument – il incarne l'essence même du génie égyptien antique, un héritage universel que nous devons préserver pour les générations futures.

 

Partez à la découverte des merveilles historiques et culturelles qui font la renommée de ce pays fascinant.

 

 

#6. FAQs


 

Q1. Quelle est l'importance du temple de Louxor dans l'Égypte antique ?

 

Le temple de Louxor était un centre religieux majeur dédié principalement au dieu Amon-Rê. Il jouait un rôle crucial dans les rituels royaux, notamment lors de la fête d'Opet, où le pharaon renouvelait sa légitimité divine. Ce sanctuaire symbolisait la rencontre entre le monde divin et terrestre.

 

Q2. Quelles sont les caractéristiques architecturales uniques du temple de Louxor ?

 

Le temple de Louxor impressionne par sa monumentalité, avec son pylône d'entrée de 65 mètres de large, ses statues colossales de Ramsès II, et sa cour d'Aménophis III entourée de 64 colonnes.

 

Il présente une architecture homogène malgré les ajouts successifs de différents pharaons, témoignant du génie des bâtisseurs égyptiens.

 

Q3. Comment le temple de Louxor s'intègre-t-il dans la ville moderne ?

 

Situé au cœur de la ville actuelle de Louxor, le temple crée un contraste saisissant entre l'Égypte antique et contemporaine.

 

Il est accessible à presque toute heure et peut être admiré lors d'une simple promenade sur la corniche du Nil, offrant aux visiteurs une expérience unique où l'histoire millénaire côtoie la vie quotidienne moderne.

 

Q4. Quelle est la meilleure période pour visiter le temple de Louxor ?

 

Le temple offre des expériences différentes selon le moment de la journée. Les visites nocturnes, possibles jusqu'à 22h, sont particulièrement appréciées pour l'atmosphère magique créée par l'éclairage.

 

Pour les visites diurnes, il est recommandé d'y aller tôt le matin, avant 10h, pour éviter la chaleur intense et profiter d'une lumière douce idéale pour les photographies.

 

Q5. Quel lien existe-t-il entre le temple de Louxor et celui de Karnak ?

 

Les temples de Louxor et de Karnak formaient ensemble le cœur religieux de l'ancienne Thèbes. Ils étaient autrefois reliés par une avenue de sphinx de 3 km, partiellement restaurée aujourd'hui.

 

Bien que distincts, ces deux sites se complètent parfaitement : Louxor offre une architecture plus homogène, tandis que Karnak impressionne par son ampleur et sa complexité, construite sur plus de 2000 ans.

 

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