Marsa Alam Égypte : Trésors Cachés de la Mer Rouge Dévoilés
Nichée le long des côtes de la mer Rouge, Marsa Alam constitue une pépite égyptienne méconnue abritant environ 6 000 âmes. Cette localité se situe précisément à 271 km au sud d'Hurghada, formant un havre de paix encore préservé.
L'histoire de cette région révèle un passé fascinant : jadis modeste village de pêcheurs, ce territoire regorgeait de richesses minérales considérables, notamment des gisements d'or, d'émeraudes et diverses pierres précieuses convoitées depuis l'Antiquité. Sa métamorphose en destination touristique s'est accélérée après l'inauguration de son aéroport international en octobre 2003, ouvrant ses merveilles au monde.
Les fonds marins de Marsa Alam figurent parmi les joyaux aquatiques les plus remarquables de notre planète. Les eaux de la mer Rouge y offrent des conditions exceptionnelles pour la plongée et le snorkeling, classant cette destination parmi l'élite mondiale pour ces activités.
#1. Pourquoi choisir Marsa Alam pour vos vacances ?
#2. Les trésors sous-marins de la mer Rouge
#3. Les meilleurs spots de snorkeling et de plongée à Marsa Alam
#4. Conseils pratiques pour organiser votre séjour
#5. Respecter et protéger les écosystèmes marins
#6. FAQs
La température aquatique, oscillant généralement entre 21 et 25°C, associée à une salinité particulièrement élevée, crée un écosystème sans pareil. Cette alchimie naturelle favorise une biodiversité marine stupéfiante. Les plages locales, comme la célèbre Abu Dabab, dévoilent des eaux d'une limpidité saisissante où évoluent tortues majestueuses, requins élégants, dauphins joueurs et même d'imposants dugongs pouvant atteindre 500 kg.
Le charme de Marsa Alam réside également dans son authenticité préservée. Contrairement à sa voisine Hurghada, cette région demeure largement épargnée par le tourisme de masse, conservant ainsi ses paysages originels et son caractère véritable.
Les experts du tourisme prédisent toutefois une évolution prochaine vers un statut de centre vacancier majeur, similaire à Hurghada ou Sharm El Sheikh. Le climat local se caractérise par des températures moyennes variant de 14°C en janvier à 33°C en juillet, avec une pluviométrie quasi inexistante. Ces conditions climatiques idéales promettent aux voyageurs des séjours baignés de soleil, parfaits pour explorer les splendeurs sous-marines qui font la renommée grandissante de cette perle égyptienne.
Visitez Marsa Alam, Égypte ! Découvrez les trésors cachés de la Mer Rouge et profitez de paysages marins à couper le souffle.

#1. Pourquoi choisir Marsa Alam pour vos vacances ?
Les voyageurs en quête d'authenticité découvriront en Marsa Alam un joyau rare sur le littoral de la mer Rouge. Cette enclave côtière, miraculeusement épargnée par les vagues du tourisme intensif, dévoile une Égypte véritable où s'harmonisent sérénité, splendeurs naturelles et trésors sous-marins incomparables.
Un joyau encore préservé du tourisme de masse
Marsa Alam se distingue fondamentalement des bastions touristiques comme Sharm el-Sheikh par son caractère préservé. L'humble village de pêcheurs d'antan, lové dans son écrin désertique bordé de montagnes, a connu un développement mesuré qui respecte son essence originelle. Si la bourgade elle-même paraît modeste, la véritable magie de Marsa Alam réside dans son patrimoine naturel exceptionnel.
Le territoire s'inscrit dans les limites du parc national de Wadi El Gamal, sanctuaire naturel où se dévoilent des formations désertiques saisissantes et une faune locale fascinante. Les rivages de Marsa Alam figurent parmi les plus somptueux de la mer Rouge, notamment Sharm El Luli, fréquemment citée parmi les plages les plus éblouissantes du globe.
Ce havre isolé offre un tableau sublime où les eaux cristallines caressent d'immenses étendues de sable immaculé. Le trésor inestimable de Marsa Alam demeure ses richesses sous-marines préservées. Ses récifs coralliens présentent une diversité et un état de conservation nettement supérieurs à ceux des zones submergées par le tourisme de masse.
Une alternative plus calme à Hurghada
Distante de 271 km au sud d'Hurghada, Marsa Alam cultive une ambiance radicalement différente. Tandis que les flux touristiques se concentrent massivement vers Hurghada, dont l'aéroport occupe le second rang national en termes de fréquentation après celui du Caire, Marsa Alam propose une immersion plus personnelle et apaisante.
Les atouts majeurs de Marsa Alam comparée à Hurghada :
- Des écosystèmes marins remarquablement préservés, largement épargnés par l'empreinte du tourisme intensif
- Une atmosphère paisible, loin des cohortes touristiques
- Des formations coralliennes intactes abritant tortues, dauphins et parfois les rares dugongs
- Un cadre authentique reflétant l'âme véritable de l'Égypte ancestrale
Le littoral de Marsa Alam s'étire sur plus de 100 kilomètres, ponctué d'établissements hôteliers judicieusement espacés, créant ainsi une sensation d'immensité et de quiétude. Notons toutefois l'absence d'animation nocturne significative - caractéristique précisément recherchée par les amoureux de nature et de tranquillité.
Accès facilité par l'aéroport international
Depuis l'inauguration de son aéroport international en 2001, Marsa Alam s'est considérablement rapprochée des voyageurs du monde entier. Cette infrastructure contemporaine a catalysé l'essor touristique local tout en préservant l'essence paisible des lieux.
L'aéroport de Marsa Alam présente plusieurs qualités notables :
- Des installations à échelle humaine permettant des formalités allégées
- Des parcours internes réduits
- Des transferts généralement courts vers les complexes hôteliers
Fait remarquable, cet aéroport constitue l'unique structure aéroportuaire commerciale internationale d'Égypte détenue et exploitée par une entité privée. Le consortium koweïtien M.A Al-Kharafi a conclu cet accord avec l'Autorité de l'aviation civile égyptienne, inaugurant ainsi le premier aéroport mondial opérant intégralement sous régime BOT (Build-Operate-Transfer).
Les familles voyageant avec enfants apprécieront particulièrement les courts trajets depuis l'aéroport, soulagement bienvenu après un vol long-courrier. Malgré sa position relativement isolée, Marsa Alam offre un point d'ancrage idéal pour explorer le sud de la mer Rouge, avec possibilité d'excursions vers les sites historiques de la vallée du Nil, bien que ces dernières nécessitent plusieurs heures de route.
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#2. Les trésors sous-marins de la mer Rouge
La mer Rouge qui baigne les côtes de Marsa Alam dissimule un univers aquatique d'une magnificence inégalée. Ce sanctuaire marin figure parmi les plus extraordinaires de notre planète, offrant aux explorateurs des profondeurs un spectacle naturel encore préservé des influences humaines excessives.
Tortues, dauphins et dugongs : une faune exceptionnelle
Les eaux limpides de Marsa Alam fourmillent d'une vie marine stupéfiante. Plus de 1 000 espèces de poissons y ont été recensées, dont 10% ne se trouvent nulle part ailleurs sur Terre. Cette exclusivité biologique confère au lieu un caractère véritablement unique. La baie d'Abu Dabab s'est forgée une réputation particulière grâce à ses tortues vertes, visibles à seulement 150 mètres du rivage, broutant paisiblement les herbiers sous-marins.
La présence des dauphins à long bec constitue un autre joyau de cette région. Les eaux de Sataya accueillent parfois une centaine de ces mammifères intelligents, évoluant gracieusement dans leurs lagons naturels. Ces rencontres, quoique soumises aux aléas de la vie sauvage, demeurent relativement courantes dans cette zone épargnée par l'affluence touristique massive.
Le trésor le plus précieux de ces eaux reste sans conteste le dugong, cette "vache marine" devenue si rare. Ces paisibles herbivores, atteignant trois mètres de longueur pour plus de 400 kg, fréquentent les herbiers des zones côtières peu profondes. Abu Dabbab représente l'un des ultimes sanctuaires mondiaux où l'observation de ces créatures menacées demeure possible.
Des récifs coralliens parmi les mieux préservés
L'écosystème corallien de la mer Rouge présente des caractéristiques exceptionnelles. Ces formations s'étendent sur plus de 1 500 km et abritent au-delà de 300 espèces coralliennes distinctes. Ces structures vivantes ne séduisent pas uniquement par leur beauté – elles témoignent également d'une histoire ancienne, la plupart des récifs de cette région s'étant établis il y a 5 000 à 10 000 ans.
La valeur écologique de ces formations dépasse l'entendement. Elles servent simultanément d'abri, de frayère et de pouponnière pour d'innombrables espèces marines, tout en jouant un rôle fondamental dans la régulation du dioxyde de carbone océanique. Leur importance économique s'avère tout aussi considérable : un seul mètre de corail peut générer jusqu'à 300 000 dollars en retombées touristiques.
Contrairement à de nombreux récifs mondiaux, ceux de la mer Rouge manifestent une résistance supérieure face aux pressions environnementales contemporaines. Marsa Mubarak dévoile des formations coralliennes aux teintes éclatantes et des pinacles majestueux, créant un habitat idéal pour poissons-anges, poissons-papillons et multiples autres espèces.
Température de l'eau idéale toute l'année
L'atout indéniable de Marsa Alam pour les activités aquatiques réside dans sa température d'eau remarquablement stable et agréable. La mer Rouge, comptant parmi les plus chaudes du globe, maintient des températures oscillant généralement entre 21 et 25°C, permettant la baignade même au cœur de l'hiver.
L'analyse des données mensuelles révèle une température moyenne variant de 22,6°C en février à 28,9°C en août. Jamais au cours de l'année, le thermomètre ne descend sous la barre des 20°C, assurant ainsi des conditions de baignade optimales durant les douze mois.
Cette stabilité thermique, conjuguée à une visibilité sous-marine exceptionnelle et des courants généralement modérés, crée un environnement idéal pour l'observation marine. Même les néophytes en snorkeling ou plongée profitent pleinement de ces conditions privilégiées, notamment dans des sites comme Marsa Mubarak où les eaux calmes et peu profondes permettent d'admirer aisément jardins coralliens et bancs de poissons tropicaux.
Que vous souhaitiez contempler les majestueuses tortues marines, nager aux côtés des dauphins, partir à la recherche du mystérieux dugong ou simplement vous émerveiller devant la splendeur des récifs coralliens, les trésors sous-marins de Marsa Alam vous promettent une expérience sensorielle sans pareille dans des conditions optimales tout au long de l'année.

#3. Les meilleurs spots de snorkeling et de plongée à Marsa Alam
Marsa Alam dévoile autour de ses côtes un chapelet de sites subaquatiques exceptionnels, chacun possédant sa signature unique. Cinq sanctuaires marins se distinguent particulièrement dans cette région préservée, offrant des rencontres mémorables avec la faune marine et des paysages sous-marins saisissants.
Abu Dabab : paradis des tortues
Lovée à 35 km au nord de Marsa Alam, cette splendide baie dessine un U parfait dans le littoral égyptien. Abu Dabab séduit par ses eaux azurées peu profondes léchant une plage de sable fin immaculé. Sa réputation repose principalement sur sa population résidente de tortues vertes - plus de 120 spécimens y élisent domicile permanentment, permettant des observations fréquentes et rapprochées.
Ce havre abrite également l'une des créatures les plus emblématiques et rares de la mer Rouge : le dugong, parfois surnommé "vache marine". Ce mammifère menacé fréquente occasionnellement la baie pour se sustenter des herbiers marins luxuriants.
Les plongées s'effectuent principalement entre 2 et 4 mètres de profondeur, face à la plage où s'étendent de vastes prairies sous-marines. Les récifs coralliens bordant la baie au nord et au sud recèlent une biodiversité spectaculaire, abritant murènes sinueuses, poissons-lions majestueux et raies-torpilles surprenantes.
Elphinstone Reef : pour plongeurs expérimentés
Véritable légende dans le monde de la plongée, ce récif se dresse à 12 km des côtes de Marsa Alam. Long de 500 mètres, Elphinstone impressionne par son mur vertical plongeant à plus de 100 mètres dans l'abîme bleu. Sa réputation mondiale s'est forgée grâce à ses rencontres régulières avec les requins océaniques à pointe blanche (longimanes), particulièrement présents de septembre à novembre, et les élégants requins-marteaux observables de juin à août.
Les courants parfois vigoureux réservent ce site aux plongeurs chevronnés. Elphinstone se divise en deux plateaux principaux : le plateau nord (2-37m) scintille de nuages d'anthias oranges tandis que le plateau sud descend graduellement jusqu'à 35m, révélant des paysages sous-marins d'une richesse stupéfiante.
Sataya : nager avec les dauphins
Surnommé "Dolphin Reef" par les connaisseurs, Sataya héberge une communauté exceptionnelle de 60 à 80 dauphins à long bec résidents. Ce site offre l'expérience rare et privilégiée de côtoyer ces mammifères intelligents dans leur milieu naturel.
Naturellement curieux, ces dauphins approchent souvent les nageurs, créant des moments de connexion inoubliables. Leur habitat mérite toutefois un respect absolu, essentiel à leur préservation.
Sha'ab Samadai : lagon protégé
Ce récif remarquable adopte la forme d'un fer à cheval, créant un lagon naturel peu profond servant de refuge aux dauphins venus s'y reposer. "Dolphin House", comme le surnomment affectueusement les plongeurs, constitue désormais un parc marin protégé divisé en zones strictement réglementées.
La zone A, correspondant au lagon intérieur, demeure un sanctuaire inviolable réservé aux dauphins, tandis que la zone B accueille nageurs et pratiquants de snorkeling. Tous les visiteurs doivent impérativement porter un gilet de sauvetage, règle non négociable dans cet écosystème protégé.
Marsa Egla : idéal pour débutants
À seulement 11 km de Marsa Alam s'étend cette vaste baie au fond sablonneux. Sa pente douce facilite grandement l'entrée dans l'eau, constituant un terrain d'apprentissage idéal pour les novices. Le cœur de Marsa Egla déploie un impressionnant tapis de Posidonia, ces herbiers marins vitaux à l'écosystème local, tandis que les récifs nord et sud regorgent de coraux mous et durs aux teintes chatoyantes.
Les tortues vertes fréquentent régulièrement ce site paisible et, pour les plus chanceux, les mystérieux dugongs viennent parfois s'y nourrir. La baie abrite également une faune diverse incluant platax gracieux, murènes cryptiques, poulpes intelligents et fascinants poissons-crocodiles. Cette variété exceptionnelle transforme chaque immersion en aventure unique et captivante.

#4. Conseils pratiques pour organiser votre séjour
La préparation d'une aventure à Marsa Alam exige quelques renseignements stratégiques pour savourer pleinement les splendeurs sous-marines de ce joyau égyptien. Les détails logistiques suivants vous guideront vers une expérience sans accroc dans ce sanctuaire marin.
Comment se rendre à Marsa Alam
Les voyageurs disposent de plusieurs voies d'accès vers cette oasis côtière. La solution la plus directe demeure l'avion, avec des vols atterrissant à l'aéroport international de Marsa Alam, établi à 61 km du centre urbain.
Depuis la France, des liaisons directes existent, proposées notamment par easyJet à partir de 310 € au départ de Paris. D'autres itinéraires possibles incluent une escale au Caire, suivie soit d'un vol domestique d'une heure via EgyptAir, soit d'un trajet terrestre de 10 heures en autocar. Les alternatives comprennent également un atterrissage à Louxor (suivi de 2 heures de taxi) ou à Hurghada (nécessitant 4 heures de route).
Se déplacer entre les sites
La mobilité locale repose essentiellement sur deux options : taxis et minibus. Les navettes aéroport-hôtel vous coûteront entre 14 et 22 $ selon l'éloignement de votre hébergement. Pour les excursions plus longues, comme Marsa Alam-Hurghada, prévoyez 80-107 $ pour un véhicule privé.
Détail capital : la négociation du tarif doit impérativement précéder votre montée dans tout taxi local. Les voyageurs économes apprécieront les liaisons en bus vers d'autres localités touristiques comme Sahl Hasheesh, accessibles pour 6-11 €.
Où loger : hôtels et resorts recommandés
Le paysage hôtelier de Marsa Alam se caractérise par une prédominance de complexes tout inclus. Le calendrier influence significativement les tarifs : environ 98 € en période creuse (septembre-novembre) contre 124 € pendant l'affluence touristique (mars-mai). Parmi les établissements jouissant d'une réputation solide figurent le Casa Blue Beach Resort, JAZ Elite Maraya et Steigenberger Coraya Beach.
Les amoureux des animaux domestiques trouveront refuge au Roots Red Sea, structure rare acceptant les compagnons à quatre pattes. À proximité des sites de plongée prisés comme Dolphin House - Shaab Samadai, le Marina View Residence et le Marina Beach Resort offrent des emplacements stratégiques.
Quand partir : climat et saisons
Marsa Alam bénéficie d'un ensoleillement généreux et d'une sécheresse constante toute l'année. Le thermomètre oscille entre 23°C en janvier et culminé à 36°C durant août. Les connaisseurs identifient deux périodes optimales : mars-mai et octobre-novembre, quand la chaleur reste agréable sans atteindre des extrêmes étouffants.
La mer, quant à elle, maintient une température accueillante en toute saison, avec un optimum balnéaire de juin à octobre. Notez toutefois que les alizés soufflent plus vigoureusement de novembre à février.
Que mettre dans sa valise
Un séjour réussi à Marsa Alam requiert un équipement judicieusement sélectionné :
- Une garde-robe dominée par des tissus légers et fluides pour affronter la chaleur diurne, complétée par un coupe-vent pour les soirées parfois fraîches
- Un assortiment de maillots de bain et des protections solaires efficaces (vêtements anti-UV, écran solaire à indice élevé)
- Des chaussures aquatiques, indispensables pour préserver vos pieds des coraux tranchants
- Un arsenal préventif comprenant répulsif anti-moustiques et remèdes contre les désagréments intestinaux
- Votre équipement personnel de snorkeling si vous pratiquez cette activité
N'omettez pas les adaptateurs électriques et les copies dématérialisées de vos documents essentiels, précautions qui s'avèrent souvent salvatrices en terre étrangère.

#5. Respecter et protéger les écosystèmes marins
L'extraordinaire fragilité des joyaux sous-marins de Marsa Alam exige de chaque visiteur une conscience aiguë de son impact. Ces havres naturels, façonnés durant des millénaires, peuvent subir des dommages irréversibles en l'espace de quelques instants d'inattention humaine.
La préservation de ces splendeurs aquatiques demande l'adoption de pratiques respectueuses par tous les explorateurs des profondeurs.
Règles à suivre pour un snorkeling responsable
Les eaux cristallines de Marsa Alam constituent un royaume où l'homme reste un simple invité éphémère. Le code de conduite sous-marin s'articule autour d'un principe fondamental : ne touchez jamais les animaux marins - coraux, tortues ou dauphins appartiennent à leur propre univers.
La règle des 2-3 mètres représente la distance minimale à maintenir avec toute créature marine. Les mouvements lents et fluides s'imposent comme seule approche acceptable, bannissant toute poursuite ou harcèlement des habitants des récifs.
Les sites emblématiques abritant des dauphins, particulièrement Shaab Samadai et Shaab Satayah, obéissent désormais à une réglementation stricte formulée par HEPCA. Tout manquement expose le contrevenant à une amende substantielle de 10 000 livres égyptiennes.
Les nageurs doivent glisser dans l'eau sans créer d'éclaboussures perturbatrices et évoluer parallèlement aux dauphins, s'abstenant de plongées intrusives en apnée.
Organisations locales de protection marine
L'écosystème fragile de la mer Rouge bénéficie depuis 1995 d'une vigilance partagée entre autorités locales et organisations non gouvernementales. HEPCA (Hurghada Environmental Protection and Conservation Association), créée en 1992, œuvre quotidiennement à la sauvegarde des trésors marins.
Cette organisation a installé environ 1 200 bouées d'amarrage sur les sites de plongée, éliminant ainsi le besoin destructeur d'ancrage direct sur les récifs. TURTLEWATCH Egypt représente un autre pilier essentiel de cette protection marine.
Ce programme scientifique collaboratif rassemble précieusement des données sur les populations de tortues marines menacées qui trouvent refuge dans les eaux égyptiennes de la mer Rouge, contribuant activement à leur préservation.
Pourquoi les coraux de la mer Rouge résistent mieux
Les formations coralliennes de Marsa Alam démontrent une capacité de résistance remarquable face au blanchissement, phénomène dévastateur qui affecte plus de 90% des récifs mondiaux. Cette résilience exceptionnelle trouve son origine dans un événement climatique majeur survenu il y a environ 20 000 ans, lors du dernier maximum glaciaire.
Cette période cruciale a transformé la mer Rouge en lac isolé jusqu'à la remontée des eaux il y a 8 000 ans. Les recherches menées par Maoz Fine de l'Institut des sciences marines d'Eilat révèlent que seules les larves de coraux capables de supporter des températures extrêmes (33-34°C) ont pu franchir le détroit stratégique de Bab-el-Mandeb pour recoloniser la région.
Le résultat actuel s'avère fascinant : avec une température estivale maximale de 27,2°C, ces espèces évoluent confortablement sous leur seuil critique de tolérance physiologique, expliquant ainsi leur extraordinaire capacité d'adaptation face aux défis climatiques contemporains.
Marsa Alam brille tel un joyau préservé sur le littoral égyptien de la mer Rouge. Cette ancienne bourgade de pêcheurs se démarque radicalement des destinations touristiques surpeuplées en proposant une expérience où authenticité et exploration se conjuguent harmonieusement.
Les caractéristiques exceptionnelles de ses récifs coralliens, la possibilité d'observer tortues, dauphins et dugongs dans leur habitat naturel, ainsi que les températures aquatiques idéales tout au long de l'année consacrent ce lieu comme un véritable éden pour les passionnés d'exploration sous-marine.
La multiplicité des sites submergés répond aux attentes de tous les profils d'explorateurs. Les novices s'émerveillent dans les eaux peu profondes et apaisées d'Abu Dabab et Marsa Egla, tandis que les plongeurs chevronnés succombent à la majestueuse profondeur d'Elphinstone Reef. Le territoire de Marsa Alam compte parmi les derniers sanctuaires mondiaux où l'observation des dugongs demeure possible dans leur environnement naturel.
L'évolution touristique progresse à pas mesurés, permettant à Marsa Alam de conserver actuellement son essence originelle et son écosystème intact. Les voyageurs doivent considérer leur présence non seulement comme une chance d'exploration mais également comme une mission de protection. Seuls le respect scrupuleux des protocoles de snorkeling, la sauvegarde des formations coralliennes et le maintien d'une distance respectueuse avec la faune marine garantiront la pérennité de ces trésors naturels pour l'avenir.
L'accessibilité facilitée grâce à l'aéroport international, la diversité des hébergements pour tous budgets et les conditions climatiques favorables durant presque toute l'année renforcent l'attrait de cette destination. Toutefois, l'atout majeur de Marsa Alam réside dans cet équilibre rare entre développement touristique maîtrisé et conservation environnementale.
Marsa Alam représente cette occasion précieuse de découvrir un écosystème marin exceptionnel avant que le tourisme intensif ne métamorphose irrémédiablement son caractère.
Les voyageurs en quête d'authenticité et de splendeurs naturelles dénicheront assurément dans cette terre égyptienne une expérience mémorable, éloignée des circuits conventionnels mais prodigue en rencontres extraordinaires.
Partez à la découverte des merveilles culturelles et naturelles de ce pays fascinant.

#6. FAQs
Q1. Quelles sont les meilleures périodes pour visiter Marsa Alam ?
Les meilleures périodes pour visiter Marsa Alam sont de mars à mai et d'octobre à novembre. Le climat y est agréable sans être trop chaud, et l'eau reste chaude toute l'année, avec une température optimale de juin à octobre.
Q2. Quels sont les sites de plongée incontournables à Marsa Alam ?
Les sites de plongée les plus remarquables incluent Abu Dabab, connu pour ses tortues, Elphinstone Reef pour les plongeurs expérimentés, Sataya pour nager avec les dauphins, Sha'ab Samadai pour son lagon protégé, et Marsa Egla, idéal pour les débutants.
Q3. Comment se rendre à Marsa Alam ?
La façon la plus simple est de prendre un vol direct vers l'aéroport international de Marsa Alam. Des vols directs sont disponibles depuis la France. Alternativement, on peut atterrir au Caire, à Louxor ou à Hurghada, puis prendre un vol intérieur ou un transfert terrestre.
Q4. Quelles précautions prendre pour protéger l'environnement marin à Marsa Alam ?
Il est crucial de ne jamais toucher les animaux marins ni les coraux, de maintenir une distance d'au moins 2-3 mètres avec la faune marine, et de suivre les règles établies pour l'observation des dauphins. L'utilisation d'équipements respectueux de l'environnement est également recommandée.
Q5. Pourquoi les coraux de Marsa Alam sont-ils si résistants ?
Les coraux de Marsa Alam montrent une résistance exceptionnelle au blanchissement grâce à une sélection naturelle thermique datant d'environ 20 000 ans.
Seules les espèces capables de résister à des températures élevées ont survécu, ce qui explique leur résilience actuelle face au réchauffement des océans.